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 la vie économique >Crise financière internationale:origines,évolutions & conséquences

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elfatih
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مُساهمةموضوع: la vie économique >Crise financière internationale:origines,évolutions & conséquences   la vie économique >Crise financière internationale:origines,évolutions & conséquences I_icon_minitime2008-11-14, 07:58

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Les prémices de la crise remontent au début des années 2000
Politique agressive du crédit aux Etats-Unis et contournement des règles prudentielles par les banques ont aggravé la crise de l’immobilier pour la rendre générale
La titrisation a propagé la crise à travers le monde.
Le Maroc ne sera pas épargné, des points de croissance en moins dès 2009.


Le monde va changer après cette crise financière internationale. C’est ce qu’affirment nombre d’économistes, au Maroc comme à l’international, sans toutefois donner de contours clairs à ce que va être la future scène économique et financière mondiale. Plus d’un an après son déclenchement aux Etats-Unis, en été 2007, la crise fait des ravages.

Les Bourses mondiales sont toujours très volatiles, de grandes banques déposent le bilan les unes après les autres et les petits épargnants craignent pour leurs avoirs. Pour l’instant, donc, l’heure n’est pas encore à la reflexion sur les causes profondes de ce désastre financier, le plus important de l’histoire récente, ni sur les coupables. Les gouvernements et les banques centrales des pays développés n’ont actuellement qu’un but : sauver ce qui peut encore l’être à coup de milliards de dollars et d’euros pour restaurer la confiance.
En somme, des crédits pour tenter de réparer les dégâts causés par le crédit, le fameux «subprime». Ce terme n’a jamais été autant prononcé sur la planète car la crise touche tous les pays, y compris le Maroc. La formule est simple : un capitalisme acharné et démesuré aux Etats-Unis, sans régulation des autorités ni surveillance des agences de notation, conjugué à des produits financiers sophistiqués ayant permis de financer la croissance américaine par l’épargne des autres pays tout en leur transférant une bonne partie des risques. Résultat : tout le monde paie pour la cupidité dont certains ont fait preuve, malheureusement, même les pays dont les systèmes financiers étaient verrouillés.
Des dérives se sont même produites avec des offres de services pour faciliter le montage des dossiers de crédit lorsque les critères n’étaient pas remplis et en dépit d’une mauvaise qualité du risque évidente : chômage, niveau de revenus très bas... Les foyers à faibles revenus qui, traditionnellement, n’avaient pas accès aux crédits hypothécaires, se sont alors vus fortement sollicités. En termes macroéconomiques, l’encours des crédits hypothécaires a doublé de 2000 à 2006 pour atteindre 10 000 milliards de dollars (près de 100 000 milliards de DH), tandis que celui des crédits «subprime» a triplé pour représenter quelque 12% de l’encours total des crédits immobiliers.
La tendance s’est accélérée par la suite puisque les crédits «subprime», plus rémunérateurs, ont respectivement représenté 25% et plus de 30% des crédits immobiliers distribués en 2006 et 2007. Traditionnellement, les banques prêteuses détenaient les créances hypothécaires qu’elles conservaient à l’actif de leur bilan. Conformément aux règles prudentielles imposées par leur autorité de tutelle, elles devaient affecter une partie de leurs fonds propres en couverture.
Mais l’explosion du marché hypothécaire a entraîné des besoins en fonds propres et en ressources qui ont rapidement dépassé les capacités de refinancement des banques. Ces dernières ont alors fait appel à une technique, la titrisation, créée dans les années 80, et qui allait leur permettre d’alléger le poids des crédits dans leur bilan en les faisant reprendre par d’autres acteurs du marché. Le principe est simple : il consiste à regrouper un ensemble d’actifs, en l’occurrence de crédits, de les segmenter ou de les fractionner éventuellement et de les céder sous forme de titres adossés à ces actifs gagés.
Les montages des fonds de titrisation sont alors devenus de plus en plus complexes (fonds spécialisés dans le résidentiel ou l’immobilier professionnel, fonds de fonds...) pour permettre aux investisseurs finaux que sont, dans le monde entier, les fonds de pension, les compagnies d’assurances, les banques ou les acteurs de la gestion collective, et donc, in fine, les particuliers ou les entreprises, de diversifier leurs placements en améliorant la rentabilité de leurs portefeuilles.
Bien entendu, rien n’aurait pu fonctionner sans l’intervention des agences de notation, dont les plus connues sont Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch, qui vont noter la capacité des émetteurs à honorer leurs signatures, dans chacune des tranches. Leur notation était souvent le critère retenu par les différents investisseurs dans la chaîne pour conforter leurs choix. Dès le début 2007, le marché de l’immobilier américain donne les signes annonciateurs de crise : il y a saturation du marché et la correction s’amorce.
La suite des événements ressemblera à la chute en chaîne de dominos. Les prix de l’immobilier s’effondrent, la valeur des hypothèques baisse, les mensualités augmentent, parfois de manière spectaculaire, les foyers les plus modestes ne peuvent plus rembourser leurs emprunts, la valeur des maisons hypothéquées ne couvre plus ce qui reste à rembourser des prêts, les sociétés spécialisées dans le «subprime» mettent alors la clé sous la porte, les banques globales et les banques d’investissement, acteurs centraux dans le processus de titrisation, doivent passer des provisions de plus en plus importantes et de plus en plus visibles, de nombreux fonds qui ont investi dans ces actifs sont affectés, les épargnants dans le monde entier s’interrogent sur la composition des produits financiers qui leur ont été conseillés, les premières demandes de rachat accentuent le mouvement tout en se heurtant à l’absence de la valorisation des fonds et autres supports et vecteurs de portage, le marché interbancaire s’assèche, le crédit se raréfie, la confiance s’effondre, les Bourses chutent, les banques centrales se concertent et interviennent pour assurer la liquidité, le FMI déclare être prêt à intervenir et les signes de récession apparaissent aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays.
Clairement, les pratiques qui ont prévalu aux Etats-Unis devront être remises en cause et l’on peut prévoir que plusieurs générations d’emprunteurs reconsidéreront leur niveau raisonnable d’appel au crédit pour consommer.
Les prêteurs vont devoir revenir à des pratiques plus rigoureuses et plus conformes aux règles prudentielles, y compris en limitant l’utilisation des offres à taux variable et en réévaluant le rôle de certains intermédiaires de commercialisation. Finalement, même si les mesures prises par les gouvernements et les banques centrales sont nécessaires pour remettre les moteurs de l’économie et de la finance en marche (plan Paulson, plan européen d’aide au système financier, fonds monétaire asiatique...), elles ne sont pas suffisantes pour rétablir la confiance et éviter une nouvelle crise dans le futur.
Le libéralisme acharné et la désintermédiation totale ont montré leurs limites dès le début de la crise. Les banques qui avaient, dans un environnement favorable, sorti des actifs à fort risque de leurs bilans, en contournant de facto l’esprit de la réglementation, doivent normalement les assurer avec les risques de liquidités et de fonds propres qui peuvent en résulter. Ces limites sont apparues encore plus dans l’assèchement brutal de la liquidité, qui aurait pu être fatal, n’eût été l’intervention des banques centrales qui ont, de surcroît, réintroduit une forme de valorisation plancher, comme on a pu l’observer dans la foulée de l’opération de sauvetage de la banque américaine Bear Stearns. Le risque crédit constitue l’essence même du métier de banquier.
Il doit connaître son client, lui accorder des facilités adaptées et le suivre en continu. Mais le métier a été perverti par l’octroi de crédits qui ne resteront pas au bilan, pour en faire des produits d’investissement. La rigueur dans la démarche doit s’appliquer à chacun des acteurs de la chaîne, en commençant par les agences de notation et jusqu’aux gestionnaires de fonds ou même aux investisseurs finaux.
Elle implique à tous les niveaux une meilleure information, plus de transparence et la responsabilité permanente de la banque à l’origine du risque. Investir dans un produit financier, quel qu’il soit, exige un véritable travail de recherche et d’analyse. La leçon principale de cette crise est d’avoir montré que le système bancaire, avec l’accord tacite des autorités de tutelle, a détourné les règles prudentielles grâce à des acteurs qui n’étaient pas soumis aux mêmes règles de solvabilité et de liquidité et qui pouvaient même refinancer des prêts longs par des emprunts courts.
Ces acteurs devraient donc être intégrés dans le champ réglementaire. Quant aux agences de notation, leur mode de rémunération par les émetteurs demeure plus que jamais contestable et leur champ d’investigation s’est révélé beaucoup trop étroit, n’intégrant pas tous les risques systémiques et de liquidités, pourtant essentiels.
Mais la capacité de rebond des grandes économies ne doit jamais être sous-estimée. La crise passée, les provisions d’hier feront les plus-values de demain. Les Bourses mondiales subissent les secousses qui vont continuer d’affecter le secteur de la banque et de la finance et qui exigeront des investisseurs des stratégies recentrées sur l’économie réelle, qui continuera, elle, de se développer. La Bourse américaine devrait refléter ce ralentissement de la croissance, tandis que les places européennes devraient bénéficier d’une demande intérieure forte.
Pour l’investisseur, la règle d’or est de pouvoir durer et donc de disposer d’un montant de liquidités significatif afin de pouvoir progressivement revenir sur le marché, à des niveaux attractifs, lorsque les indicateurs
repasseront au vert.
Publié le : 17/10/2008
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merci bien assidi
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merci bq assilfatih merci
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